Rouge Himba

Le Kaokoland en Namibie : l’une des dernière terres sauvages de l’Afrique Australe.
Ce territoire, aux allures de planète hostile et inhospitalière, est encore presque vierge de tout impact humain...
C’est là, dans ce décor, semi-aride, que vit le fascinant peuple Himbas.
Ces pasteurs, semi-nomades, venus des rives du Nil en Egypte, ont réussi à perpétuer leur mode de vie ancestrale, dans ces conditions de vie extrême.

Nous sommes allés à leur rencontre dans leur petit village, au bout d’interminables pistes de terre rouge entre la rivière Kunene et désert du Namib.

Constitué de quelques cases en bouses séchées construites symboliquement en cercle autour de l’enclos à bétail,  il n’est visible qu’au dernier moment tant il se fond à la nature environnante.

Les femmes nous accueillent, seins nus, vêtues d’un simple pagne en peau noué autour de la taille, le cou, les poignets et chevilles ornées de bijoux..
Leur allure exceptionnelle provient de la sublime teinte ocre rouge de leur peau, et de leurs étonnantes coiffures, symbole de leur âge et condition sociale.


Les plus jeunes enfants sont accrochés à leurs seins, tandis que les grands jouent joyeusement autour d’elles.
Le temps s’est arrêté, les heures s’égrènent au rythme des tâches quotidiennes : le bétail, la cuisine, la confection de bijoux et les rituels de  beauté.
Chaque jour les femmes et les enfants s’enduisent le corps et les cheveux d’un mélange de graisse et de poudre d’hématite, qui leur confère cette teinte si caractéristique.
Peu d’hommes aux alentours, ils sont loin, parcourant d’interminables distances à la recherche de pâturages pour leur vaches qui constitue leur unique richesse.